lundi 25 février 2008

Oscars 2008

Rappelons nous, les nominations aux Oscars cette année pour la meilleure musique de films étaient:

* ATONEMENT, par Dario Marianelli (il s'agit du film "Reviens moi" en français)
* THE KITE RUNNER, par Alberto Iglesias
* MICHAEL CLAYTON, par James Newton Howard
* RATATOUILLE, par Michael Giacchino
* 3:10 TO YUMA, par Marco Beltrami

And the winner is..... "Atonement"!! Bien que j'aurais probablement supporté JNH, Marianelli renouvelle ses exploits avec ce nouveau score (la musique de "Pride & Prejudice" vaut aussi la peine qu'on y jette un oeil).

jeudi 21 février 2008

It's not how you play the game, it's how the game plays you


Quand Noé a-t-il construit son arche?...

Avant le déluge.



(euh..., les gens, ça avance la construction, ou on a définitivement du mal à passer le stade du radeau ???)

CB

Pardonnez moi mon Père car j'ai planché
Sur cette dissert' pendant des heures à me faire chier
Pardonnez moi car j'ai noyé dans mes brouillons
Des soupirs, des délires ... d'imitation!

Pardonnez moi mon Père car j'ai penché
Trop souvent sur ce tendre Pyndick mes pensées
Pardonnez moi, j'ai cru voir la fin de mes peines
Dans l'équilibre en situation certaine!

Pardonnez moi mon Père, car j'ai maudit
Tout Berstein, tout Milza, tout Frank et tout Ory
Pardonnez moi, j'ai eu l'incorrigible orgueil,
De vouloir avaler toutes ces feuilles!

Pardonnez moi mon Père, car j'ai douté
De l'idéal sacré d'un BL inspiré
Pardonnez moi j'ai cru, sans même aller plus loin,
M'en sortir juste avec un joli baratin!

Pardonnez moi mon Père car j'ai souhaité
Vainement voir le temps des vacances se bouger
M'arriver en pleine gueule, et chasser la grisaille
Pour me faire oublier notre salle des médailles!

mardi 19 février 2008

Black out



Peut être pas si étrange que ce soit justement en période de concours que la seule solution à mes problèmes me paraisse être cet écran d’ordi… J’en ai marre de ma vie, non pas parce qu’elle ne me convient pas, enfin, pas vraiment pour ça, c’est-à-dire qu’objectivement je n’ai pas à me plaindre ; mais j’ai besoin de nouveauté, de changement, j’ai besoin de voir de nouvelles personnes, j’ai besoin de m’éloigner de cette Aurélie monotone que je ne peux pas m’empêcher de devenir dans cette ambiance trop profondément béhèlienne, comme dirait Alex… Je me passe en boucle « I don’t want to miss a thing », d’Aerosmith, histoire d’essayer de rendre les choses encore plus pathétiques. Comment peut-on prendre autant à cœur « l’incertitude et le risque dans les sciences sociales », se demander ce qui pousse les gens à agir de telle manière qu’on doive apprendre ce foutu théorème de Thomas, et trouver tout à fait cruciale la question de savoir si l’incertitude doit être considérée comme exogène, au risque peut être de devoir foutre à la poubelle toutes ces foutues courbes d’indifférence qui gigotent dans notre tête depuis le début de l’année, comment peut-on autant se prendre la tête avec ça et ne pas avoir de réelle motivation, et se rendre compte que sa vie n’a ni queue ni tête, et courir après son propre destin, au lieu de le chevaucher fièrement et de tenir les rênes ?
J’adore tous mes petits déprimés béhèliens, mais j’en envie de prendre l'air, j’ai envie d’aller plus loin, j’ai l’impression de stagner, de rester dans un perpétuel présent qui, bien qu’agréable (suffit de regarder par la fenêtre pour se rendre compte, quand mm, que ça fait un putain de bail qu’on avait pas eu un aussi beau temps pendant aussi longtemps), reste toujours un « fucking present » : impression de recommencer tous les jours la mm chose, mm plus la motivation de se motiver… besoin d’un peu d’air, d’un nouveau coin de paradis, histoire de revivifier tout ça, de nettoyer à grande eau toutes ces pensées qui traînent dans ma tête sans grande raison, tous ces films usés à force de les faire repasser, comme de vieilles pellicules, sur les écrans de mes rêves éveillés… Etat d’hébétude, certes explicable par le concours blanc actuel, mais qui traduit aussi pour moi un ras-le-bol général, mais pas de ces ras-le-bol qui te pètent à la gueule, plutôt celui qui t’endort, qui t’anesthésie, mais qui te laisse juste le temps de sentir que tu t’enfonces dans la banalité grise de ta vie… juste le temps de te sentir devenir un masque figé et fatigué...
Pas très gai tout ça, l’impression qu’une bonne baffe pourrait me remettre les idées en place ? et encore, pas suffisant, à mon avis… Vivement qu’on parte en vacances, besoin d’une rupture que je n’arrive pas à provoquer. Marre (un peu) de vivre avec moi-mm, besoin d’exploser d’un sentiment intense, besoin de me secouer la tête et le cœur, besoin de me décrocher la machoire à rire pour des conneries, besoin d’arrêter de soupirer pour gueuler une fois pour toutes.
Besoin de bordel, en bonne et due forme.