Que ça taille, que ça morde, que ça stoppe
Dire enfin je ne peux plus j’en suis là
à ma limite, à ma faiblesse
à ce qui en moi se rend
À la butée
Espérer en l’autre une confiance
Qu’il accueille, qu’il entende
Qu’il fasse résonance
autour des mots, des silences
du regard
Autour du gouffre
Prends ce qui m’affaisse et me tord
Et ma vague est panique
Et ma vague est panique
est panique
et panique
Un peu encore
Le dos rond dans les heurts
Et bien serrer les dents
les paupières
les doigts
Mordre mes dents et mes doigts
jusqu’à l’empreinte
Sentir passer les minutes et les heures
les jours sans au delà
jamais plus que le jour à tenir
comme on tient un fort
en solitaire
au canon
Sentir passer le jour que ça passe un jour
Puis vouloir que ça cesse
Ne plus y repasser
Dans la colle et la poisse
À la poigne des peurs
Sous les mangeurs de ventre
Dans la fatigue qui a tout donné
Assez
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