mercredi 12 novembre 2008

Mais c'est le temps qui court...


Révérence des ans sur nos passages futiles
L'oublié de nos autrefois me serre la gorge
Les disparus respirent aux soupirails des souvenirs
Sans consistance, sont les volutes d'un regret

Il ne reste que des noms hermétiques et vieillis
Au fond des yeux que des visages aux traits figés
Comment pouvons-nous croire, sans avoir rien retenu?
Nos mots blessants sont ignorants de ce qui compte

Le blues du quotidien garde l'odeur des temps d'avant
Garde la poussière des jours d'enfance dans l'antichambre du monde
Une illusion qui a pâli et qu'on retient pourtant
Un râle sourd et puis ne reste que le présent

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