mardi 29 juillet 2008

Au pays des schtroumpfs, le ciel est bleu (ailleurs aussi...)


On me reproche de faire la grève du blog, et on a le culot de le faire sur mon propre blog! ... :)

Les vacances, l'absence de stress, le soleil et le farniente... Il faut me comprendre, comment voulez-vous que je trouve l'inspiration? Le temps passe, vite et lentement. Au final, je ne peux pas vraiment résumer ce que je fais de mes journées, c'est informe et ça coule comme une pâte de dentifrice. C'est du temps agréablement laissé à lui-même. Je vois le soleil monter dans le ciel, cuire les terrasses et les chambres en début d'après-midi, et redescendre. (Et oui, Alex, c'est l'histoire de la vie...).

Mes vacances en mode "shuffle" m'ont conduit successivement: à notre séjour sur la Côte Béhèle; à une semaine de rangement de chambre made in St Thibault, avec incursions possibles du genre "On a marché dans Paris"; à un mariage, celui de ma cousine, superbe (le mariage et la cousine!); à la Gare de l'Est, direction Turckheim, l'Alsace et les géraniums. Facebook est devenu mon compagnon de voyage. Faute avouée est à moitié pardonnée. Je fais des projets, encore et encore; mais qui plus est, je me bouge même pour essayer de les réaliser. Bienvenue dans la vie réelle...

Et puis je continue à écrire. Des histoires. Des personnages. Des lieux. Et plus je creuse, plus je m'enfonce. Ma tête, qui n'a plus à mouliner des dates et des dates, des chiffres et des théorèmes, se rabat sur le contenu imaginaire de tous ces livres qui attendent de naître. J'essaie d'être réaliste, et je sais que le mot de la "Fin", n'est pas pour aujourd'hui. Au moins je ne cesse d'être surprise. Pour l'instant je me concentre sur la suite de "Evrasth" (désolé pour ceux qui attendent à Esthröne en compagnie de l'infortuné Mabro!). Une chose à la fois, sinon je finis par m'embrouiller. Je me réserve aussi le droit de construire grossièrement mon "Nevedius". Mais là c'est carrément la taille au dessus, pourrait-on dire. Le genre de truc qu'il va me falloir des années avant de terminer. J'ai l'impression d'être un canard qui pond des oeufs d'autruche.

Et puis, aussi, je redécouvre le plaisir de lire ce que je veux, de noter ce que je veux... Quelques phrases, pour laisser Hugo parler, bien mieux que moi:

* "C'est de la physionomie des années que se compose la figure des siècles"

* "Nous avons beau tailler de notre mieux le bloc mystérieux dont notre vie est faite, la veine noire de la destinée y reparaît toujours"

* "Étudier à Paris, c'est naître à Paris" (et qui pourrait contredire ça?)

* "Voyager, c'est naître et mourir à chaque instant"

(Les Misérables)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

:)

Anonyme a dit…

"Etudier à Paris ..."
;))
Claire(tte)