mercredi 2 juillet 2008

Estival


Respirons le coeur chaud de l'été qui s'annonce
Comme une étreinte tiède
Demain je dormirai dans le blé d'or qui fonce
Et dans tes cheveux raides

Tu prendras pour de faux la pose effarouchée
Des vierges innocentes
Ton rire s'égrènera en tintements sucrés
Glissant sur nos deux ventres

Combien de fois nous vînmes trinquer près du lac
Où naquit notre idylle!
Se souvenir des sauts des enfants dans les flaques
Et des bonheurs fragiles

La courbe de ton cou capture mes sourires
Je te dis que je t'aime
Et l'épaisse chaleur des soirées qu'on respire
A le goût d'un poème

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ben tu vois, celui là, je le trouve magnifique. Vraiment.

Lineyl a dit…

Merci, je le trouve aussi bien mieux que l'autre. Je crois que celui-ci est réussi. Et ça me touche beaucoup que tu penses la même chose.