vendredi 27 juin 2008

Des pâtes, des pâtes, oui mais des ***


C'est fou comme tout peut basculer vite.

On commence la journée tranquillement. Le beau temps, les oiseaux qui gazouillent, tous nos petits clichés sur ce à quoi doit ressembler le bonheur. On se sent léger, heureux, on sourit. Un peu plus et on ferait une pub pour le nouveau dentifrice (vous savez, celui qui brosse plus blanc que blanc).

On range sa chambre pour mettre en même temps de l'ordre dans sa petite tête. Faire briller. Tout ça prend forme, cohérence (c'est une qualité dont je raffole...). Et puis cette grande maison finit par sembler un peu vide. Heureusement, on sait que les gens vont revenir.

Et ils reviennent. Avec leur mauvaise humeur, leur répartie cinglante quand elles ne veulent pas l'être. Avec leur altérité si manifeste! Je crois que je m'énerve pour rien. Quand je pense que ça fait une semaine que... bref, que nous savons. Une semaine que j'ai eu le temps de former tout plein d'adorables idéaux romanesques et romantiques. Une semaine que j'ai eu le temps de reconstitué mon tissu d'inaction, mes globules somnolants, mes muscles-détente atrophiés. Jusqu'à plus soif.

Le temps passe vite, quand on fait peu de choses. Je ne me plains pas. Je m'interroge. Je lis par-ci par-là quelques petites choses. J'ai du mal à rester accrochée sur un bouquin. Que la BL m'ait fait perdre le plaisir de lire, ce serait vraiment un comble (et quand on y réfléchit bien, ce ne serait peut être pas si étonnant...).

L'appétit vient en mangeant... J'appliquerai donc les remèdes de grand-mère. Autres nouveautés du jour? Des résultats, encore (mais pas pour moi). Des gens qui vous appellent, vous informent que vous ne vous êtes pas présentés pour passer les oraux de ***, etc... Des gens qui n'ont aucune idée de qui vous êtes, qui s'en foutent et qui ont raison. Simplement des gens qui doivent cocher une petite case, dans un petit formulaire. Ne rien laisser dépasser. Merveilleuse administration (pour les fans, écouter le sketch de Coluche).

Ça me fait penser... Je suis tombée sur l'émission "C dans l'air", sur France 5, il y a quelques instants. J'ai eu l'inoubliable plaisir de voir enfin la tête de Bruno Palier, et de voir confrontés un économiste, un sociologue, un ??? (don't remember) et un politicien. Devinez lequel m'a fait le plus rire?... (on verra si vous êtes assez engagés pour laisser des commentaires futiles apportant réponse à cette question).


Sur ce, j'ai une soirée.
Encore une. Cette fois, pas d'uniforme ni de beaux Polytechniciens: duvet, camping, piscine improvisée.

Et des pâtes, pour changer.

2 commentaires:

KhâlmarTsum a dit…

Alors, pour la lecture, je dirais que laisser filer l'oisiveté romancielle pendant l'été ne te fera pas de mal...

Pour les paris, j'hésite entre le sociologue et l'économiste, mais suivant mes expériences personnelles, je mise sur le second...

Lineyl a dit…

c'est vrai que l'année que nous venons de passer peut t'induire en erreur. eh bien non, ce n'est ni le sociologue ni l'économiste. c'est le politicien!! (aurais-je du préciser qu'il était de l'UMP...?). c'est incroyable à quel point le discours politique paraissait à côté de la plaque par rapport aux réflexions des autres. On aurait dit que le mec se croyait en pleine campagne électorale ("ce que veulent les Français", "ce en quoi croient les Français", gnagnagnagna...).
Well, game over. Rejouer?...