mardi 29 avril 2008

Quand les étoiles fatiguent, où vont-elle pioncer?


J'ai l'esprit qui vagabonde et y'a rien à faire, je sais pas, la laisse doit être foutue... Impossible de garder les deux pieds sur terre. J'ai des petits problèmes d'équilibre du coup; la moitié du cerveau dans le futur, et l'autre dans ce fucking présent. Ça balance pas mal à Paris...

J'ai rarement eu l'impression d'avancer si peu. Comme si j'étais scotchée dans un méga chewing, et qu'on me baladait devant des vitrines superbes, sans que je puisse rentrer dans les magasins. Sans que je sache si je vais un jour me décoller de cette glu verdâtre déjà mâchée.
Pardonnez les images, c'est tout ce qui me vient à l'esprit.

Alors, évidemment, m'embarquer dans des voyages d'immersion dans un Cosmos improbable, au milieu de Visionnaires psychopathes et dans l'antre d'un drogué du Cigare, ça n'arrange rien. On parle bien de décollement de rétine. Je souffre de décollement de conscience (??). Camarade, un tube de colle? J'adhère plus.

"Cinderella beautiful, this song is for you". En plus je me shoote au Peter Cincotti. Désolée Catherine, la désintox' ça sera pour plus tard. Au moins les addicted ont l'illusion d'avoir un piquet pour monter leur tente dans ce monde trempé. Et puis tout le monde sait que le camping et moi, ça fait 38. (Pourquoi 38? Si quelqu'un déchiffre les messages que m'envoie mon subconscient, n'hésitez pas. Mais ça sera difficile de concurrencer ma voyante!).

C'est même pas vrai, j'ai arrêté les horoscopes. C'est bien simple, il faut toujours attendre quelqu'un ou quelque chose. C'est inévitable, Prince Charming is coming. On ferait presque dans Amour, gloire et beauté.

Mais je ne suis pas encore totalement amorphe; la preuve en est que j'ai encore quelques pulsions meurtrières particulièrement raffinées. Je m'imagine tout à fait égorger le chien de mon voisin et couper une par une ses cordes vocales. Oui, je sais, c'est horrible. Si encore le chien chantait, je pourrais l'épargner. Mais il ne fait qu'aboyer... Too bad.

Il pleut, il pleut bergère. Trop facile de confondre ses rêves et la réalité. Ça faisait longtemps que je n'étais pas tombé dans ces abîmes d'intemporalité prénommés "et si"/"et quand". J'ai passé trop de temps , y'a un bail, à vivre des choses qui n'existaient même pas, dans ma p'tite bulle. Et puis, ô miracle, tout ça s'est gentiment recomposé, comme une pâte à crêpes ratée (faut déjà le faire pour rater une pâte à crêpes) dont on parvient à éliminer les grumeaux. J'ai fini par m'apercevoir que j'étais qui j'avais envie d'être. Que ma vie était celle que je voulais vivre. Well at the present time...
Tous les appareils sont retenus à terre pour cause de menace terroriste. Le groupuscule "Soyons utopistes" a pris le contrôle de la majeure partie des installations.

J'ai donc fait un magnifique post sans avoir rien à dire. Peut-on parler d'achèvement? Dans l'inachevé, alors. Et oui, parce que là, il faut que je trouve une chute. Et puis la socio m'attend... Même plus le courage d'assumer que j'ai pas le courage. Vous me suivez?

A tout les anesthésiés de la terre, bonsoir. Si vous croisez un médecin en blouse blanche dans le couloir, et qui s'est endormi sur le radiateur, secouez-le un peu. Dites lui que ses patients attendent, et qu'ils ont assez rêvé pour aujourd'hui.

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