samedi 31 mai 2008

Lui Je N(ous)


Comme un étau nos deux coeurs se serrent
C'est trop douloureux d'aimer notre distance
Trop difficile d'être ton aimant
Et quand je ne sais plus faire, je prends ta plume

Regarde le jour qui brille en gouttes pâles
La banalité d'une vie me semblent nos merveilles
Je fouille sans gêne le corsage du monde
Pour y trouver enfin ma réponse à toi

Mon beau courant qui part et vient
J'aime à lâcher la barre, envoûtée
Mon balancement brusque, t'appelle-t-on passion?
Non c'est mon pauvre coeur qui s'emballe sur la grève

Alors le temps prend ses formes étranges
Il irrite mes sens autrefois sans allant
J'ai ta voix dans ma tête comme l'aurore qui chantonne
Ma tête d'alouette prête à faire ton faux pas

Est-ce l'attente qui tremble dans ces lettres tracées?
Le bruit du monde se plaît à frissonner en moi
Toi ma rêverie, mon décalage
Qui crève lentement mon ballon d'hermétisme

Seule l'écriture m'arrête ici
Mes lèvres sans mots ont renoncé
J'ai peur du vide, du silence, de l'instant qui viendra
Mon extase inouïe te respire tout bas

2 commentaires:

KhâlmarTsum a dit…

J'aime beaucoup les photos, surtout la première et le flacon (makes me think of Baudelaire). Ca manque de pierres précieuses (et une touche d'amethyste pour la ptite demoiselle jamais contente, une ! )

Lineyl a dit…

ok on s'occupe de ça!!!