Hum... ça n'engage que moi!
(La photo représente Nenya, l'un des trois anneaux de pouvoir remis aux Elfes par Sauron, et que garda Galadriel).
Une enfant était née, rose comme l’aurore
Aux cils blancs comme un éclat sur l’onde claire
Dans ses yeux se lisait le destin de l’hiver
Qui porte chaque année ses froids baisers de mort
Une fille était née, promise au trône suprême
Gouverner les âmes, aimer la terre chaude
Qui l’avait vu naître, telle était, Aude,
La glorieuse ascension qu’il fallait que tu aimes !
Une jeune fille était née, en pleurs glacials
De n’avoir pu chasser les brumes de son cœur
Fière mélancolie, dur cristal, était-elle la sœur
Des montagnes gelées aux insensibles râles ?
Une femme était née, superbe et terrifiante
Ses regards transparents étaient plus que son sceptre
Les étranges atours de son destin céleste
C’était un froid mortel dont elle était souffrante
Une reine était née, aux longs cheveux d’argent
Sur une lune brune régnait souveraine
Et cachait à son peuple ses larmes, ses peines
Et semblait à leurs yeux un merveilleux diamant
Une mère était née, sans un sourire aux lèvres
Sans tendresse en sa voix, sans chaleur à offrir
Une enfant de l’hiver aurait encore à vivre
Solitaire, engourdie, en oubliant ses rêves
Une veille femme était née, sans éclat
Comme neige fondue, ses larmes régulières
Baignait ses rides, ces glaciers froids et sévères
Son cœur était sans haine, son cœur était sans foi
Une étoile était morte en un soupir glacé
Comme on ferme une porte sur d’anciens malheurs
Un tombeau enneigé construit sur les hauteurs
Abrita sa dépouille pour l’éternité
Aux cils blancs comme un éclat sur l’onde claire
Dans ses yeux se lisait le destin de l’hiver
Qui porte chaque année ses froids baisers de mort
Une fille était née, promise au trône suprême
Gouverner les âmes, aimer la terre chaude
Qui l’avait vu naître, telle était, Aude,
La glorieuse ascension qu’il fallait que tu aimes !
Une jeune fille était née, en pleurs glacials
De n’avoir pu chasser les brumes de son cœur
Fière mélancolie, dur cristal, était-elle la sœur
Des montagnes gelées aux insensibles râles ?
Une femme était née, superbe et terrifiante
Ses regards transparents étaient plus que son sceptre
Les étranges atours de son destin céleste
C’était un froid mortel dont elle était souffrante
Une reine était née, aux longs cheveux d’argent
Sur une lune brune régnait souveraine
Et cachait à son peuple ses larmes, ses peines
Et semblait à leurs yeux un merveilleux diamant
Une mère était née, sans un sourire aux lèvres
Sans tendresse en sa voix, sans chaleur à offrir
Une enfant de l’hiver aurait encore à vivre
Solitaire, engourdie, en oubliant ses rêves
Une veille femme était née, sans éclat
Comme neige fondue, ses larmes régulières
Baignait ses rides, ces glaciers froids et sévères
Son cœur était sans haine, son cœur était sans foi
Une étoile était morte en un soupir glacé
Comme on ferme une porte sur d’anciens malheurs
Un tombeau enneigé construit sur les hauteurs
Abrita sa dépouille pour l’éternité
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