La lune argent frémit
Plissant sa fine bouche
Quand le jour clair se couche
Et que la nuit revit
Sa tache ronde et pleine
De princesse d'albâtre
Se colore dans l'âtre
Du couchant sur la plaine
L'astre rouge agonise
Dans l'azur cristallin
S'en va jusqu'au matin
Laisser des ombres grises
La pourpre qui se voile
Ensanglante l'ouest
Le froid croissant céleste
Imprime un hâlo pâle
Quand frôlant l'horizon
Il arpente la courbe,
La lueur qui s'embourbe
Et caresse son front,
Le fier navire blond
Quitte les basses sphères
Laissant les éphémères
Poursuivre ses rayons
Se plonge dans la mare
D'encre noire des cieux
Où les étoiles bleues
Placent de petits phares
Et du plafond veillant
Les âmes endormies
La douce Lune oublie
Les rivières du temps
Les nuances diffuses
De tendre Dame Aurore
S'apprêtant à éclore
Viennent chasser l'intruse
Et le Soleil sourit
Dardant sa large face
Lorsque la nuit s'efface
Et que le jour reluit.
Plissant sa fine bouche
Quand le jour clair se couche
Et que la nuit revit
Sa tache ronde et pleine
De princesse d'albâtre
Se colore dans l'âtre
Du couchant sur la plaine
L'astre rouge agonise
Dans l'azur cristallin
S'en va jusqu'au matin
Laisser des ombres grises
La pourpre qui se voile
Ensanglante l'ouest
Le froid croissant céleste
Imprime un hâlo pâle
Quand frôlant l'horizon
Il arpente la courbe,
La lueur qui s'embourbe
Et caresse son front,
Le fier navire blond
Quitte les basses sphères
Laissant les éphémères
Poursuivre ses rayons
Se plonge dans la mare
D'encre noire des cieux
Où les étoiles bleues
Placent de petits phares
Et du plafond veillant
Les âmes endormies
La douce Lune oublie
Les rivières du temps
Les nuances diffuses
De tendre Dame Aurore
S'apprêtant à éclore
Viennent chasser l'intruse
Et le Soleil sourit
Dardant sa large face
Lorsque la nuit s'efface
Et que le jour reluit.
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