lundi 3 mars 2008

République Dominicaine


Il paraît que c'est dur d'être drôle quand on essaie de l'être (il paraît...).

De retour de Republic Dominicana, j'ai encore du sable plein mes valises et le salé de la mer sur la langue (même si les 8 heures d'avion (sans compter les deux heures d'attente au guichet d'enregistrement et le poireautage dans l'aéroport, après avoir passé les douanes) ont constitué un intervalle de temps non négligeable pour assurer la transition entre un soleil brûlant sur une mer vert opale et la grisaille et la bonne humeur (!) parisiennes).

Que reste-t-il de cette semaine qui me semble avoir été si courte, mais qui fait remonter à des années lumières les jours de ce *** CB et la sensation même de se tenir crispée sur un stylo pour noircir des pages et des pages...? Hum, à court terme, la tête dans le brouillard, légère indigestion (sans aucune surprise à vrai dire... je crois qu'on n'imagine pas toujours ce qu'on est capable d'avaler!), mal à la tête et aux oreilles. Rien de quoi faire envie. Alors un beau ciel bleu et du soleil? C'est une description bien trop banale, même si c'est vrai... Un moment d'oubli sous une chaleur aveuglante; une mer agitée, dont l'horizon, comme tracé à la serpe, blesse le ciel pâli; les palmiers qui soupirent dans le vent; les (rares) nuages qui rigolent, tout blancs...

Bien sûr, c'est sans oublier les gens. Désolé de gâcher le panorama, pas de vahinées à la peau satinée sous des guirlandes de fleurs. Pas de prince charmant au sourire tropical (...?), à l'accent chantant comme les rythmes du merengue (pour ça, faites moi confiance, si je suis en vacances mon radar ne l'est pas). Non, plutôt (il faut bien employer le mot et appeler un chat un chat) des gros (ah mais j'accepte des acceptions très variées du terme!!): de toutes les formes, de toutes les couleurs (avec, sans aucun doute, une nette préférence pour le rouge vif voire le cramoisi). N'empêche, chapeau! c'est que ça se travaille, d'être un rosbif... il faut tenir plusieurs heures à griller sur le mm côté en parvenant soit à continuer à lire (malgré la sueur qui vous coule dans les yeux et le début de torticolis qui vous guette), soit à rester allongé, comme une endive, sans rien faire (et surtout, surtout, sans se répéter : "ça y est... ça y est, là! je craaaaaaaaaaame!!"). Bref, tout un art.

Dans la famille cocktails, j'ai demandé :
1. le cocoloco arrive en tête, sans aucun suspens... => noix de coco, rhum blanc, sirop de sucre, citron verre, tout ça avec de la glace pilée.
2. la pino colada (un classique, on ne s'en lasse pas) => rhum blanc, brun, jus d'ananas et de coco.
3. pour les amateurs de sensations fortes (personnellement je n'ai pas trop accroché) : le caipirinha (principalement du rhum + citron vert + sucre).
4. puis suit toute une foule de variantes : batida de coco (sans rhum), blue coral, cuba libre...
Passée notre petite minute dégustation , je vous épargne l'inventaire des cigares!!!

Si l'on retient de tout ceci que j'ai passé une semaine à glander, fort bien, ce sera on ne peut plus juste (bien qu'un tout petit peu réducteur nan?). Les grands espaces sont propices à l'inspiration; à l'ombre des palmiers les mots coulent plus aisément sur la feuille...

"Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."

PS : un petit lien pour ceux qui n'en auraient pas assez... http://picasaweb.google.fr/Niniellesther


3 commentaires:

KhâlmarTsum a dit…

j'adôoooore la caipirhina...

Anonyme a dit…

Mais pourquoi on te voit pas TOI ? Moi, c'est toi que je veux voir, avec tes lunettes de soleil et ton chapeau en feuilles de cocotier, le minois hâlé par trop d'heures de farniente, bref, telle que JE t'imagine...

Lineyl a dit…

Hum, désolée, je protège mon image... Bien sûr ça dépend de qui, en tous cas pas de toi!!!!